Lorsque l’on parle de transition écologique, vient souvent l’expression « sauver la planète ». Nous savons en effet que notre planète est en détresse, que ce soit au niveau de la biodiversité, des pollutions en tous genres (eau, air, sols), du réchauffement climatique ou encore de l’épuisement des ressources naturelles. Si donc on se lance dans la transition écologique, la motivation principale est de « sauver la planète », à savoir sauver ses habitants, qu’ils soient minéraux, végétaux, animaux, humains.
Parti comme c’est parti, il y a en effet de quoi s’inquiéter pour l’avenir de notre Terre ! Et face à cette situation, on peut se demander qui pourra sauver la planète et s’il y a encore un espoir de la sauver…
L’éco-anxiété ou souffrance écologique
L’éco-anxiété est une dépression liée à la dégradation continue de l’environnement. Éco-anxieux, climato-déprimés, personnes en souffrance écologique ressentent des symptômes de tristesse, d’angoisse, de stress et de déprime liés à la destruction de l’environnement. Les symptômes peuvent être d’une particulière intensité, comme cela avait été le cas pour Greta Thunberg. En arrière-pensée, la question : quel monde va-t-on laisser à nos enfants ? La situation actuelle et ses conséquences peuvent tourner à l’obsession, au point de gâcher le quotidien de l’éco-anxieux, qui ne peut plus penser son quotidien autrement qu’en termes d’impact environnemental de ses activités.
Si on peut comprendre les personnes qui ressentent ces symptômes et leurs causes, nous ne partageons pas la même angoisse. Nous verrons pourquoi plus loin…
La transition écologique peut-elle sauver la planète ?
Après (ou à côté de) la dépression écologique, vient l’action. La transition écologique est au cœur de nombreux débats actuels, qu’ils soient en politique, dans l’engagement individuel, ou au sein des entreprises et de la fameuse « RSE » (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Par ce terme, on entend toute une série de modifications à apporter pour que nos activités soient davantage « écologiques », c’est à dire qu’elles aient de moins en moins d’impacts négatifs sur la planète. Cela implique plusieurs types d’acteurs.
Les citoyens, ou l’action individuelle
L’individu (« le consommateur ») est de plus en plus incité à agir pour la transition écologique en repensant ses choix de consommation et de mode de vie. En effet, si chacun s’y met et fait sa part, le changement peut arriver ! D’ailleurs, dans ce blog, nous ne parlons quasiment que de l’action individuelle, dans le cadre du foyer, du travail, de l’engagement associatif et des loisirs. Lorsque j’ai commencé ma transition écologique, je l’ai fait parce que je me suis rendue compte que j’avais une marge d’action plus vaste que le recyclage ou les éco-gestes comme fermer le robinet quand on se brosse les dents…
Cette stratégie pourrait être tout à fait efficace pour amener un changement si… tout le monde s’y mettait ! Et c’est là que réside la plus grande faille de l’action individuelle : tant que la majorité des gens n’a pas pris conscience des enjeux écologiques et n’a pas mis en œuvre de sérieuses modifications dans son mode de vie (je parle ici des habitants des pays riches), ce que feront les autres à titre individuel ne sera qu’une goutte dans l’océan.
Cela ne signifie pas que nous devons renoncer à notre action individuelle ! Il en va de nos principes éthiques, de notre amour pour notre prochain et, dans notre cas, de notre souhait d’obéir à Dieu qui nous a demandé de prendre soin de sa création.
Le domaine politique
Si l’action individuelle est limitée pour sauver la planète, les politiques, en tant que décideurs, ont théoriquement une marge d’action bien plus grande. Ils réfléchissent aux lois, les rédigent, les font appliquer, etc… Il y aurait de quoi amener la société au changement, non ? Hélas, dans ce domaine là, les paperasses, la longueur des débats, les différents enjeux parfois contradictoires, coûtent cher à l’environnement. Et sans compter les lobbys qui font pression sur les gouvernements ! Si quelqu’un d’aussi engagé pour l’environnement que Nicolas Hulot en est arrivé à démissionner de son poste de ministre, il y a de quoi se poser des questions sur la capacité du monde politique à œuvrer en faveur de la planète…
L’industrie et les entreprises
La solution serait-elle du côté des entreprises ? Et si elles modifiaient tous leurs process, adoptaient l’éco-conception quel que soit leur domaine de travail ? Ainsi, l’offre faite aux consommateurs serait bien plus respectueuse de l’environnement ! Cela semblerait parfait, s’il était si facile que ça de modifier des procédés de production bien ancrés dans les savoir-faire, et si ça n’avait pas un coût… Et oui, le gros frein à l’écologie, ce sont les enjeux économiques ! Même les bonnes volontés trouvent que cela a un coût de produire dans des conditions plus écologiques, et le coût n’est pas forcément facile à accepter par un consommateur habitué à tout avoir pour pas cher. Et si nous prenons le point de vue des partisans du profit à tous prix, alors l’écologie est bien le cadet de leurs soucis. Connaissant le cœur de l’homme (des humains), ceci n’est pas près de changer.
Tous ensemble pour sauver la planète ?
Les trois domaines (individuel + politique + entreprises) réunis, la transition écologique pourrait peut-être s’accomplir vers une avenir meilleur pour la planète. Mais nous savons bien que, quel que soit le domaine, il y aura toujours des réfractaires. Même quand nous sommes pleins de bonne volonté, les enjeux restent complexes, trop complexes pour nous. Même tous ensemble pour sauver la planète, nous en sommes totalement incapables. De quoi sombrer dans une dépression écologique ? Non, car il y a bien quelqu’un pour sauver la planète, radicalement, parfaitement et pour l’éternité.
Le sauveur qui restaure
Par Lui, toutes choses ont été créées. Il est venu sur Terre il y a plus de 2000 ans pour nous sauver de notre péché : par son sacrifice à la croix, il nous libère des conséquences de notre désobéissance à Dieu. Lui, le Sauveur du monde, c’est Jésus.
Je sais avec certitude qu’Il est bien venu sur Terre, qu’Il s’est fait homme, qu’Il a enseigné, soigné, exorcisé, et même qu’Il a maitrisé les éléments. Il est mort à la croix à cause de nos péchés, puis Il est ressuscité. Si vous en doutez, ouvrez les Évangiles qui sont des témoignages de Son œuvre. Ou encore, partez avec Lee Strobel, journaliste d’investigation, sur les traces de Son passage sur Terre.
Nous parlons beaucoup de l’œuvre de Jésus envers l’humanité, mais la création entière, qui a subi les conséquences de l’entrée du péché dans le monde, bénéficie également de l’œuvre de notre sauveur. Voyons dans la Bible ce qui est dit sur l’avenir de la création.
La délivrance de la puissance de corruption
Paul, apôtre de Jésus, a écrit dans sa lettre aux Romains, chapitre 8, versets 18 à 21 :
J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, la révélation des fils de Dieu. Car la création tout entière a été réduite à une condition bien dérisoire ; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance : c’est que la création elle-même sera délivrée de l’esclavage, de la corruption pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire.
Romains 8.18-21 – Bible Semeur 2015
L’œuvre de Jésus ne se limite pas à l’humanité qui a foi en Lui : elle s’étend à toute la création, qui attend d’être délivrée de l’esclavage et de la corruption. Les pollutions, la disparition des espèces, la souffrance animale, font partie de cet esclavage et de cette corruption que doit subir la création encore pour un temps. Avec cet extrait de la lettre aux Romains, nous savons que la création sera sauvée et libérée, quel que soit notre degré de réussite dans la transition écologique. Sauver la planète ne dépend pas de nous, même si nous sommes appelés à prendre soin de la création.
Les nouveaux cieux et la nouvelle terre
Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec toutes les œuvres qui auront été accomplies sur elle. Puisque tout l’univers doit ainsi se désagréger, quelle vie sainte vous devez mener et avec quelle piété, en attendant que vienne le jour de Dieu et en hâtant sa venue ! Ce jour-là, le ciel en feu se désagrégera et les astres embrasés fondront. Mais nous, nous attendons, comme Dieu l’a promis, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera.
2 Pierre 3.10-13 – Bible Semeur 2015
Nous ne savons pas exactement si il y aura un renouvellement de la création ou son remplacement. En revanche, nous savons que Dieu a les choses en mains, et qu’Il prévoit de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera.
Je vais créer un ciel nouveau, une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses d’autrefois, on n’y pensera plus.
Esaïe 65.17 – Bible Semeur 2015
Le « je » de cet extrait du livre d’Ésaïe n’est pas un être humain, c’est bien Dieu qui s’exprime ici. Nous voyons encore une fois que personne dans l’humanité n’est capable de sauver la planète, mais c’est Dieu, en la personne de Jésus, qui le fera.
Comme le nouveau ciel et la nouvelle terre que je vais faire subsisteront par-devant moi, l’Éternel le déclare, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom.
Ésaïe 66.22 – Bible Semeur 2015
Ces paroles pleines d’espérance nous incitent à lever les yeux vers leur Auteur, l’Auteur de toutes choses, le seul en qui nous pouvons placer une ferme espérance : Lui seul pourra sauver la planète. En attendons qu’Il le fasse, veillons à être prêts pour son retour, prions, et agissons envers la planète avec l’amour et les moyens qu’Il nous donne.
Malgré la succession de mauvaises nouvelles écologiques, il n’y a pas d’éco-anxiété lorsque l’on a l’espérance que Jésus est la réponse. Et vous, croyez-vous que Jésus est celui qui va sauver la planète ?